« Anahita » présente un mariage audacieux entre néo classique, chant lyrique (madame est mezzo-soprano) et influences orientales bien présentes.

Il y a un côté très narratif, très cinématographique ici ; il faut dire que c'est un concept-album s'inspirant de l'histoire d'une déesse iranienne multitâche, puisqu'elle gouverne les eaux, la fécondité, les peuples et les vivants. Un personnage central qui se voit confronté à une jeune femme désemparée, qu'elle essaiera de guider jusqu'au bonheur... qui ne se trouvera peut-être pas là où on le pensait au départ. Cette saga est déclinée en dix titres où se succèdent les chants en persan et en français. L'oeuvre a été déclinée en live avec la participation de Fanny Ardant en récitante, mais même sans cette partie, le voyage est total et on peut sans mal s'imprégner de l'ambiance et de l'histoire. Ce qui fait la force de ce disque, c'est son équilibre : ni les élements world ni ceux néo classiques ne sont trop prégnants, et ça et là, on trouve même un peu de jazz qui vient apporter d'autres teintes. Préparez-vous à pénétrer dans un univers vraiment enchanteur et fantastique, unique et très personnel. (Marc - Saint Amand)

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