Les White Stripes ont ouvert la voie en leur temps ; celle d’un rock bien balancé certes, mais empreint d’influences blues et rhythm n’ blues (l’originel, pas celui de Drake) bien marquées.

D’ailleurs, rien que dans le nom de ce duo canadien de l’Ontario, on peut percevoir la parenté. Musicalement, c’est plus qu’évident. Les dix titres de ce deuxième album respirent le groove et le feeling. Si on y ajoute les Black Keys, on réalise le doublé gagnant. Les Blue Stones ont condensé tout ce qui faisait le sel de la musique de leurs références : de bons gros riffs bien gras, une attitude rock, un feeling soul, un groove omniprésent, et hop, mettez m’en 4 minutes, pas plus. Bon, je schématise un peu (et j'oublie la un peu trop soft « Careless » par exemple), et peut-être que ce raccourci facile en fera reculer certains ; ce n’est pas là mon propos. Mais quand même, dès la première écoute de « Hidden gems » (et j’en suis à la quatrième), on sent que le groupe a fait son marché, grappillé quelques éléments par-ci, par-là, et façonné son style avec. Est-il à blâmer ? Non, la plupart des formations procèdent de la sorte, mais c’est peut-être moins voyant ailleurs. Bon, je vous rassure, au final, on s'en fout un peu, parce que tout bien pesé, et même si un ou deux titres ne me conviennent pas, le reste vaut franchement le coup de ne pas se poser de questions sur les motivations ou les tics de The Blue Stones.

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